Nos pratiques urbaines ont récemment pris un goût de ruralité, agriculture, siestes extérieures, développement des balades, comme un besoin de retour à une temporalité plus mesurée, nos imaginaires et nos comportements n’opposent plus la ville et la campagne et parmi ces pratiques émergentes : la randonnée. Depuis 2010, les « Sentiers Métropolitains » développent des itinéraires de chemins dits de grande randonnée (GR®) en milieu périurbain. Le premier parcours voyait le jour 2013 avec l’ouverture du GR13 de Marseille, aujourd’hui, le GR1, constitué autour de Paris il y a 70 ans, est en cours de réappropriation. Le GR de Bordeaux métropole est un itinéraire de grande randonnée balisé de 160 km sur 17 communes qui relie les principaux espaces naturels et parcs urbains, offrant aux promeneurs des points de vue uniques sur les paysages de l’agglomération, entre banlieue et périphérique, la dimension aventurière et exploratrice de la pratique pourrait en faire douter plus d’un. Les randonnées métropolitaines deviennent un véritable loisir, une bouffée d’air pour les citadins. La marche et ses vertus exploratrices seraient à l’origine d’une réappropriation du territoire Depuis quelques temps, la pratique de la randonnée urbaine émerge. Sur internet, des itinéraires à réaliser seuls, ou en groupes sont proposés par plusieurs organisations. A Bordeaux, des refuges ont même été mis en place à destination de ces randonneur
